mercredi 24 juillet 2013

NON A LA DISSOLUTION !

 L'Oeuvre française et les Jeunesses nationalistes
refusent la dissolution

  
L'Oeuvre française et les Jeunesses nationalistes ont annoncé mercredi soir déposer "un recours en référé suspensif devant le Conseil d'État", afin d'obtenir l'annulation de leur dissolution sur décret présidentiel, annoncée par Manuel Valls plus tôt dans la journée.
 
"Les Nationalistes vivront!" écrivent Alexandre Gabriac, leader des Jeunesses nationalistes, et Yvan Benedetti, président du groupuscule pétainiste l'Oeuvre française, dans un communiqué. Désignant la dissolution comme "une forfaiture", ils assurent que leurs mouvements "prennent leur origine dans la France, c'est le souffle de vie de cette Patrie irrévocable, qui s'incarne en chacun de nous".
 
Les leaders nationalistes qualifient François Hollande de "président fantoche, qui n'a eu de cesse de souiller notre France" et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls de "larbin des lobbys communautaristes".

mardi 23 juillet 2013

" On peut attaquer un chrétien.. mais pas un musulman! "

 
Publiée le 21 juil. 2013
« Vous savez, entre frères, entre musulmans, ca se passe pas comme ça normalement. On peut attaquer une autre personne, on peut attaquer un chrétien, mais on peut pas taper un frère musulman». Viviane, antillaise, mère de Cassandra (la femme voilée contrôlée)


 
Pauvre France..

dimanche 21 juillet 2013

Brétigny : après la catastrophe, les vautours ..

Un tract de l’Unsa-police s’offusque du fait que «des individus» aient pu «profiter de la détresse des victimes pour les piller et agresser les intervenants». Christophe Crépin, porte-parole du syndicat, qui était sur place, parle d’«une quarantaine de voyous».
« Il y avait des gens qui étaient en train de perdre leurs bras ou leur jambe, et d’autres sont venus voler leur montre ou leur portable ! »
Christophe Crépin (Unsa-police)
Le Figaro

lundi 8 juillet 2013

Estrosi adepte de la méthode forte? réaction de la NDP!

Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice, était l'invité du "Grand Rendez-vous" Europe 1- i>Télé-Le Parisien-Aujourd'hui en France dimanche matin. Il a jugé "sévère" et "disproportionnée".

Il est revenu sur les expulsions de gens du voyage occupant des terrains illégalement à Nice, en faisant au passage l'amalgame avec la communauté rom. Il a souligné que l'expulsion de personnes occupant des terrains illégalement est devenue plus difficile par la circulaire Valls de 2012. "J'appelle les maires de France à la révolte, quelque part, et à utiliser le mode d'emploi qui est le mien", a déclaré le maire de Nice. "Nous disposons de moyens qui nous permettent de le faire." Il appelle les maires de France à "ne pas céder". "Le pire des exemples dans cette affaire, c'est de céder. Je n'ai lâché sur rien", a-t-il assuré.

"JE VAIS ENVOYER MON MODE D'EMPLOI À TOUS LES MAIRES DE FRANCE"
Assurant avoir présenté une facture de 500 000 euros, le maire de Nice affirme avoir dit : "Non seulement vous allez partir, mais avant, vous allez payer. Si vous ne payez pas, ok : saisie des véhicules pour pouvoir rembourser ce que les contribuables de Nice n'ont pas à payer."
"Je vais envoyer mon mode d'emploi à tous les maires de France pour qu'ils sachent pendant tout l'été quels moyens utiliser face à un pouvoir socialiste qui ne les accompagne pas", a enfin annoncé Christian Estrosi. Interrogé pour savoir s'il considère les gens du voyage et les Roms comme des délinquants, il a répondu : "Quand on entre par effraction quelque part, on est un délinquant."

Le député s'est opposé à une déclaration de François Hollande lors de son voyage officiel en Tunisie, affirmant que "la France sait que l'islam et la démocratie sont compatibles". "On ne peut pas se revendiquer de partout de la laïcité et en même temps dire que l'islam et la démocratie sont parfaitement compatibles", a-t-il affirmé. "Dès qu'en France, vous avez dans une crèche, dans une école, dans un lieu public, quelqu'un qui afficherait un signe ostentatoire d'une appartenance à une religion, tout le monde se met à hurler, ce qui, parce que je défends les principes de la laïcité, me paraît totalement légitime", a asséné le maire de Nice.
"Quand je vois ce qui est en train de se passer en Egypte et dans un certain nombre de pays au nom de l'islam, je suis particulièrement inquiet", a ajouté M. Estrosi, pour terminer par : "Donc pour moi, c'est totalement incompatible, je veux que l'on défende l'idée de liberté et de démocratie à partir du principe de la laïcité, qui fait le modèle de notre pays."

Communiqué de la NDP Nice -Alpes Maritimes:

Qu'arrive t-il à M. Estrosi? Dimanche dernier, lors du "Grand rendez-vous Europe 1", le Maire de Nice s'est (enfin) libéré des entraves du politiquement correct, pour dire quelques vérités.
Sans doute, parce qu'il est le premier magistrat de la 5ème plus grande ville de France, sur une zone frontalière, et parce qu'il est confronté tous les jours à des problèmes issus d'une immigration incontrôlée, et parfois encouragée. Alors, a t-il osé dire ce qu'il ne fallait pas: la réalité.
Nous ne pouvons que nous en féliciter.
 
Nice, et les Alpes Maritimes, sont les premières victimes de cette politique désastreuse qui laisse des milliers de "gens du voyage" s'installer sur des terrains (privés ou publics) qui ne leur appartiennent pas!
 
Mais, ne soyons pas trop naïfs non plus. Les municipales de 2014 se rapprochent. Et, comme tout homme politique, M. Estrosi sait que l'électorat Niçois est plus prôche des idées de la Droite Forte, que de celles d'Alain Juppé (ou de NKM)..

Alors, ne soyons pas dupes!

Si nous voulons que notre région ne subisse plus ces nouvelles invasions,
il faut une vraie droite!

Une droite nationale, populaire, identitaire et sociale, loin de toutes les magouilles politiciennes, une droite qui est prête à rassembler tous ceux qui veulent un autre choix!

Entre un Front, plus tout à fait national, et une UMP divisée, nous sommes les seuls à proposer une ligne claire:

Une Europe aux Européens!
Une France aux Français!
Une côte d'azur aux Azuréens!

REJOIGNEZ LA NDP!

dimanche 7 juillet 2013

Un mariage qui fait honte..

  .. à la France


Lui se nomme Sofiane Ben Ahmed, elle Yamina El Attari. Leur récent mariage, à Orange, n’est pas passé inaperçu. On y a hissé les couleurs, mais pas celles de la France.

Celles du Maroc et de l’Algérie. Pour le mariage d’un soldat avec une gendarmette, voilà qui fait désordre.

C’est une histoire symptomatique des ravages de la double allégeance ; une histoire de Français de « la France d’après »; une histoire comme on en voit tous les samedis ou presque mais qui cette fois, par la personnalité singulière des protagonistes, touche le corps social dans ce qu’il devrait avoir de plus fiable : ses forces armées.

Nous sommes le samedi 22 juin à Orange, la cité du Vaucluse connue pour son théâtre antique, ses chorégies et son député-maire, Jacques Bompard, à cheval sur les principes et le respect du drapeau tricolore. Dans la salle des mariages de la mairie a lieu l’union de Sofiane Ben Ahmed et de Yamina El Attari. Il n’y a rien de secret : conformément à la loi, les bans ont été affichés publiquement durant les dix jours précédant leur union.
Deux signatures pour rien au bas d’une charte

Tous deux sont français. Leur métier exige qu’ils le soient. Sofiane Ben Ahmed est sous-officier dans l’armée. Yamina El Attari est gendarme. Honneur et patrie. Lever des couleurs. Hymne national. Ordre. Discipline. Force à la loi. Ils ont choisi Orange pour s’unir parce que leurs parents y sont domiciliés.

Comme tous les futurs époux, ils ont signé une charte. Echaudé – et exaspéré, comme les habitants du centre ville – par quelques mariages qui ont transformé les abords de la mairie en défilé de la victoire un soir de victoire de l’équipe algérienne de football, Jacques Bompard a décidé, en décembre 2011, de soumettre une charte de bonne conduite aux futurs époux. Depuis, plusieurs villes ont fait de même comme Nice, Beauvais, Cavaillon ou Forbach.

La Charte pour le bon déroulement de la cérémonie de mariage, longue de deux pages, rappelle les règles élémentaires de la politesse (veiller à être à l’heure, par exemple) et attire l’attention des futurs époux sur le nécessaire respect du Code de la route par le cortège. Elle se conclut ainsi: « Je reconnais avoir pris connaissance des instructions ci-dessus énoncées et je m’engage à les respecter et à les faire respecter par les participants. » On date et on signe, ce qui fut fait.

Pour les voitures, y’a pas mieux que les Allemands
Le mariage s’est bien déroulé; c’est après que ça s’est gâté. Quand les mariés et leurs invités ont repris leurs voitures – ou celles qu’ils avaient louées, ou empruntées. De bien beaux véhicules. Qualité allemande (BMW, Audi…) mais exubérance nord-africaine. Les Orangeois n’en ont pas cru leurs yeux. Les caméras de surveillance non plus…
Les amis du soldat et de la gendarmette, son épouse, faisant ronfler leurs puissants véhicules – dont un, allez savoir pourquoi, immatriculé en Roumanie – se sont déployés dans la ville avec des drapeaux marocains et algériens ! Comme on dit dans la gendarmerie: « Pour la patrie, l’honneur et le droit. »
Et ni le soldat, ni la gendarmette son épouse, n’ont fait quoi que ce soit pour faire respecter les engagements qu’ils avaient pris.

Deux signatures au bas d’une feuille de papier de la mairie, qu’est-ce que ça vaut ? « Gendarme de France, soldat de la loi », à d’autres ! Le souk, pour rester dans le ton, a gagné la Nationale 7, qui traverse la ville. « Tout excités, on chante, on fête/Les oliviers sont bleus, ma p’tite [Yamina], L´amour joyeux est là qui fait risette/On est heureux Nationale 7. » Puis la rue de la République. Y’a des jours comme ça où les symboles parlent d’eux-mêmes.

Tandis que scooters et motos bloquaient un carrefour pour faire passer le cortège (tutut et youyous), la voie de gauche était occupée par un véhicule remontant (à contresens donc) la petite dizaine de voitures archi-pleines pour les filmer. Le cameraman amateur a dû avoir du mal à ne manquer personne car il y en avait partout: assis sur le coffre, assis ou debout, nez au vent, aux portières grandes ouvertes, sur le capot et même sur un pare-brise. C’était à qui ferait le plus le guignol et à qui brandirait le mieux, le plus haut, son drapeau marocain ou algérien.

La police municipale, qui ne s’attendait pas à de tels débordements vu la personnalité des mariés, a été débordée. Mais à Orange, les caméras de vidéosurveillance sont bien faites: elles enregistrent.
Plainte a donc été déposée auprès de l’officier du ministère public, avec un descriptif détaillé des faits, films des événements, nom et qualité des époux. Théoriquement, Sofiane Ben Ahmed et Yamina El Attari, responsables des infractions commises par leurs invités, devraient être convoqués devant le tribunal de police. Et écoper d’une amende.

Et Yamina El Attari devrait se faire remonter sérieusement les bretelles. Un courrier a été envoyé au colonel de gendarmerie commandant le département, histoire qu’il localise la donzelle. Idem pour le beau militaire, qui n’avait pas indiqué son affectation. Il serait caporal dans les troupes de Marine. Et il s’est vanté, à la mairie, d’avoir servi… au Mali.
Marc Bertric
Article de l’hebdomadaire “Minute” du 3 juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

vendredi 5 juillet 2013

Pour faire un don à Esteban et aux victimes de la répression politique

Nous apprenons avec satisfaction que le résultat du visionnage de certaines bandes vidéos concernant la rixe de la rue Caumartin où Clément Méric nervi antifasciste avait trouvé la mort, a été rendu public ce matin.
Voici, d'après RTL ce qu' il apparait clairement sur les vidéos :

On y voit notamment Clément Méric se précipiter vers Esteban Morillo, le meurtrier présumé, alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup.
Le skinhead se retourne alors et le frappe avec son poing en plein visage.
L'image ne permet pas de dire de façon formelle si Esteban Morillo donne un deuxième coup, ni s'il a ou non un poing américain.
Le militant d'extrême-gauche, en tout cas, tombe immédiatement au sol, inconscient."
Enfin, RTL précise que selon les images, "il n'est pas lynché une fois par terre" et d'ajouter: "Les images montrent un Clément Méric provocateur et confortent la thèse du juge sur une mort accidentelle à la suite de coups donnés."

Face à ces nouveaux éléments factuels, le Comité d'Entraide aux Prisonniers Européens qui a pris la défense et organisé le soutien d'Esteban Morillo le principal mis en cause et des autres mis en examen, demande :

- la remise en liberté provisoire immédiate d'Esteban Morillo et de Samuël
- la prise en compte de la situation de légitime défense évidente dans la procédure
- les excuses publiques du ministre de l'intérieur Manuel Valls qui avait affirmé qu'il s'agissait d'un "assassinat"
- l'arrêt des procédures de dissolution visant les JNR, Troisième Voie et la structure associative parisienne "Le Local"

Pour faire un don à Esteban et aux victimes de la répression politique de ce qui s'apparente jour après jour de plus en plus à une dictature.
CEPE, Comité d'Entraide aux Prisonniers Européens
BP 4-7187
30914 Nîmes Cedex
comitecepe@gmail.com Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

mardi 2 juillet 2013

Roland Hélie, les "mensonges de l'affaire Méric"

Un entretien avec Roland Hélie, co-fondateur du Collectif pour la défense des libertés publiques…
NDLR : Entretien réalisé le 22 juin, soit trois jours avant l'annonce de l'autodissolution de Troisième voie et des JNR, et publié dans Rivarol (n°3100 du 28 juin 2013)
Roland Hélie, vous êtes le directeur de la revue Synthèse nationale et vous faites partie des instigateurs du Collectif pour la défense des libertés publiques. Pouvez-vous nous exposer les raisons qui vous ont mené à lancer ce collectif ?
Tout est parti de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Méric » et que, pour ma part, je préférerais que l’on appelle « l’affaire Estéban » car, une fois de plus, il s’agit de remettre les choses à leur place et de ne pas inverser les rôles. En effet, depuis le jeudi 6 juin dernier, un jeune nationaliste, Estéban, est en prison alors qu’il n’a fait que se défendre, et défendre sa petite amie, alors qu’ils étaient sauvagement agressés par une bande gauchiste, rue Caumartin, à Paris.
Certes, mais au cours de cette altercation, un gauchiste, Clément Méric, est mort…
Effectivement, l’un des agresseurs est décédé suite à cette altercation. Mais enfin, lorsque l’on attaque délibérément des personnes dans la rue, comme ce fut le cas ce jour-là de la part des gauchistes, on prend des risques, y compris celui de se prendre soi-même des coups, et parfois les coups peuvent êtres fatals. C’est sans doute regrettable, mais il en est ainsi.
C’est un peu comme lors de la manifestation contre la loi Taubira organisée par Civitas en novembre dernier. Un groupe de Femen est arrivé gaillardement, au pas cadencé, et a commencé à gazer des familles qui se rendaient à ce rassemblement. Celles-ci ont été éconduites comme il se devait par des jeunes gens présents qui n’ont écouté que leur sens du devoir. Ensuite, elles ont passé leur temps à geindre sur leur sort. Là aussi, il ne faudrait pas inverser les rôles. Lorsque l’on veut faire la guerre, il faut savoir en subir les conséquences.
Rappelez-nous les circonstances de ce que nous appellerons donc l’ « affaire Estéban ». Comment cela s’est-il déroulé ?
Estéban était venu avec quelques amis à une vente privée de vêtements d’une marque prisée, entre autres, par les jeunes nationalistes. Dans l’appartement où se déroulait cette vente, ils ont été pris à partie verbalement par Méric et sa bande qui étaient venus spécialement pour les provoquer. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter la page « Facebook » de ces gens-là sur laquelle ils avaient publié, la veille, des photos représentant leurs cibles.
Les vigils de la vente ont alors évacué les gauchistes et ce n’est qu’une demi-heure plus tard que, persuadés que ceux-ci étaient repartis, Estéban et ses camarades sont sortis. C’est alors qu’ils furent agressés car les gauchistes étaient restés planqués à proximité. Il s’en suivit une courte bagarre au cours de laquelle Méric se serait pris quelques coups. Le reste c’est l’enquête qui le dira. Quoi qu’il en soit, et tous les témoins sont formels, les agresseurs étaient Méric et sa bande, et les agressés Estéban et ses amis. D’ailleurs, apprenant les conséquences dramatiques de l’altercation, ceux-ci se sont rendus d’eux-mêmes à la police. Or, aujourd’hui, trois semaines après les faits, Estéban et un autre militant sont encore en prison.
Effectivement cela est assez incroyable lorsque l’on se souvient de la version donnée par les media juste après les faits…
Et il y a plus incroyable encore. Dès le lendemain matin, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, parle d’un « assassinat » et dénonce une organisation, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), comme étant responsable de ces événements. M. Valls a une imagination débordante. Il jette à la vindicte des gens sans même savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Les élucubrations de M. Valls sont du niveau de n’importe quel pochtron qui, le matin au comptoir d’un bistrot, commenterait les fait-divers relatés dans le journal local… C’est hallucinant car M. Valls est, rappelons-le, ministre de l’Intérieur. Et ce n’est pas fini. Deux jours plus tard, le samedi matin, c’est le Premier ministre qui en remettra une couche en annonçant qu’il entame la procédure en vue de la dissolution des JNR. Et la semaine suivante, il ira encore plus loin en demandant aussi la dissolution du mouvement Troisième voie (TV) dirigé par Serge Ayoub et dont les JNR sont, en fait, le service d’ordre. Et le Conseil de Paris en profite pour demander, pendant qu’on y est, la fermeture du bar associatif non-conformiste « Le Local » situé dans le XVe arrondissement et réputé proche des organisations visées. On est en plein délire.
Tout cela ne tient pas debout. D’autant que l’« assassinat » dont Valls et consorts nous ont rebattu les oreilles le jeudi matin a rapidement été requalifiée par le juge chargé de l’instruction en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Les mots ont un sens.
Non seulement Estéban n’a agressé personne (il n’a fait que se défendre) ; non seulement il n’est pas membre des JNR ; non seulement les JNR, et a fortiori TV, ne sont en rien responsables de la mort de Méric ; mais le pouvoir s’obstine à vouloir dissoudre ces mouvements et maintient deux jeunes patriotes en prison. Si cela ne s’appelle pas une dérive totalitaire, dites-le moi.
C’est le moins que l’on puisse dire. Mais alors, pourquoi une telle obstination de la part du pouvoir ?
En réalité, depuis neuf mois, le gouvernement est confronté à une opposition grandissante qu’il a de plus en plus de mal à contenir. Cette opposition, qui se manifeste principalement dans la rue, dépasse le cadre habituel des partis classiques. En fait ceux-ci sont totalement débordés. L’obstination de Hollande à vouloir imposer la loi Taubira a engendré un véritable mouvement de fond dans le pays. Aujourd’hui, plus un ministre ne peut mettre le nez dehors, où que ce soit, sans se retrouver en face d’une cohorte de manifestants. Pour les tenants du pouvoir cette situation devient insupportable, cela d’autant plus que le mouvement est loin de retomber. Il faut donc qu’il trouve une porte de sortie. D’où la multiplication des provocations afin d’essayer de dissuader les manifestants à continuer leur combat.
Que voulez-vous dire ?
C’est simple, le pouvoir cherche à introduire la violence dans les manifs afin de les discréditer. Nous, les nationalistes, avons d’ailleurs été les premiers à subir cette stratégie hasardeuse.
Rappelez-vous, le dimanche 12 mai dernier, place des Pyramides à Paris, lors de l’hommage à Sainte Jeanne d’Arc. Au moment où arrivait le cortège unitaire (NDP-TV-France nationaliste-Europe identité… encadré par les JNR), précédé par celui du Renouveau français, quatre Femen, toujours elles, ont déployé du balcon d’un appartement propriété du ministère de la Culture une immense banderole écrite en anglais demandant la « sextermination for nazism ». Il s’agissait de provoquer la colère, légitime, des manifestants et que ceux-ci affrontent la police. Il n’en fut rien car, grâce au sang-froid du service d’ordre, les JNR, la manifestation, au grand dam des flics (17 « paniers à salades » ont été dénombrés dans les rues voisines), n’a pas dégénéré. Le pouvoir aurait été trop heureux de pouvoir imputer aux nationalistes des actes violents comparables à ceux qui, le lendemain, ont été le fait des bandes ethniques dans le quartier du Trocadéro, lors de la remise d’une coupe de football. Cela aurait pu légitimer l’interdiction des nombreuses manifestations contre la loi Taubira qui se sont déroulées en mai partout en France. Les JNR ne leur ont pas laissé cette joie.
Il en fut de même le 26 mai. Les actes de violence provoqués à l’issue de l’impressionnante manifestation qui a rassemblé un million de personnes n’ont pas eu l’effet escompté.
Les événements de la rue Caumartin sont donc tombés à pic. Et le pouvoir a voulu en faire un exemple.
Très vite pourtant, il nous a semblé que certains media ont douté de la version officielle de cette affaire. Comment cela s’est-il passé ?
Dès le lendemain matin, sentant le piège se refermer, une contre-offensive médiatique a été élaborée. Serge Ayoub a tout de suite pris contact avec les journalistes qu’il connaît afin de leur exposer la réalité des faits qui est aux antipodes des élucubrations de Manuel Valls et des habituels « consternés » qui se succédaient à l’écran pour dénoncer « la barbarie fasciste ». Ainsi, dès le début de l’après-midi , une autre interprétation des faits commença à circuler. En particulier grâce à BFM-TV qui fut, reconnaissons-le, la première chaine à faire preuve d’une certaine indépendance d’esprit. Dans les jours qui suivirent, Serge Ayoub, avec le franc parlé que nous lui connaissons, multiplia les interventions sur les plateaux et, petit à petit, la version officielle commença à être remise en cause.
De plus, à peine cinq heure après l’annonce de Ayrault de vouloir dissoudre les JNR, le samedi 8 juin, nous avons organisé une conférence de presse au Local qui a aussi eu un énorme écho (une vingtaine de télés, radios et journaux étaient présents). Le pouvoir ne s’attendait pas à une telle réaction de notre part. En fait, cette « affaire Méric » est en train de se transformer en, pardonnez-moi l’expression, une « affaire merdique » pour le pouvoir.
D’où son obstination à vouloir dissoudre TV et les JNR ?
Nous avons affaire à un gouvernement d’amateurs. Ils pensent qu’il suffit de ressortir la vielle recette de la diabolisation pour décourager leurs opposants. Cela ne marche plus. Ils accusent TV de diffuser des idées racistes ou antisémites, alors que jamais ce mouvement n’a été une seule fois inquiété, en trois ans d’existence, pour de telles choses. Or, vous le savez bien à Rivarol, les inquisiteurs patentés de la pensée unique sont vigilants, et âpres aux gains, dans ce domaine. Aussi, ils accusent les JNR d’être une milice paramilitaire… fadaises que tout cela. Les JNR ne sont que le service d’ordre, certes efficace, de TV. Aucun acte violent ne leur a été reproché depuis trois ans. Il serait peut-être temps d’arrêter de délirer. Pour sauver sa peau ce gouvernement est prêt à interdire tous ceux qui s’opposent à lui. On l’a déjà constaté à plusieurs reprises, notamment lorsqu’il a cherché, il y a quelques semaines à dissoudre le Printemps français.
D’où la création du Collectif pour la défense des libertés publiques ?
Face à cette véritable imposture, il nous a semblé nécessaire de rassembler les énergies. Dès le début de cette affaire, Synthèse nationale et la Nouvelle Droite populaire ont apporté leur soutien total à Estéban et à Troisième voie. Parallèlement le Réseau Identités, présidé par notre ami Richard Roudier, a adopté la même démarche. Le Comité d’entraide aux prisonniers européens (CEPE)* a été aussitôt réanimé et un formidable élan de solidarité s’est développé puisqu’en 10 jours plus de 700 personnes ont très généreusement répondu à son appel. Voilà pourquoi, afin de synchroniser nos actions, nous avons créé ce collectif auquel de nombreuses personnalités, tels les écrivains Renaud Camus, Guillaume Faye, Gilbert Sincyr, Eric Miné, Jean-Claude Rolinat, Patrick Gofman, Philippe Randa, des hommes politiques comme les anciens députés Christian Vanneste, Pierre Descaves, notre Cher Robert Spieler, le dynamique Secrétaire général du Parti de la France Thomas Joly et bien d’autres nous ont apporté leurs soutiens. Ce collectif a vocation à perdurer car je pense que, hélas, les manœuvres perfides du pouvoir n’ont pas fini de viser les nationalistes, comme le prouvent les scandaleuses procédures de dissolution de nos amis des Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac et de l’œuvre française d’Yvan Benedetti.
Alors, pour conclure, cette affaire n’aura pas eu les résultats escomptés pour le pouvoir ?
En fait, ceux qui se font appeler « les anti-fas » ne sont que des petits auxiliaires destinés à accomplir les basses œuvres du pouvoir contre la seule opposition déterminée à sa politique mondialiste, à savoir l’opposition nationaliste. En incitant quelques naïfs, comme Clément Méric, à s’exciter contre un hypothétique fascisme renaissant, il était prévisible que l’on en arrive à une telle situation. En menaçant de dissoudre Troisième voie et les JNR, le pouvoir n’aura réussi qu’à créer un véritable mouvement de solidarité en faveur de ces mouvements qui, dissous ou pas, sortiront renforcés de ces attaques. En jetant en prison Estéban, ou dernièrement le jeune veilleur Nicolas, il pousse une partie grandissante de la jeunesse vers la contestation globale du système. On est en pleine confusion. Le gouvernement se retrouve dans la position de l’arroseur arrosé.
Mais que voulez-vous, lorsque l’on a un Président de la République qui confond les Chinois et les Japonais, comme ce fut cas récemment à Tokyo, il ne faut pas s’étonner que le Premier ministre confonde les agresseurs et les agressés.
Pour vous contacter ou participer au Collectif ?
Il vous suffit d’écrire à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement).
* CEPE,B.P. n°4 – 7187, 30914 Nîmes Cedex / comitecepe@gmail.com