lundi 21 décembre 2020

Célébrons le Solstice d'hiver !


LE SOLSTICE D’HIVER PAR JEAN MABIRE

Les fêtes « traditionnelles » de Noël et du Nouvel An perdent peu à peu leur signification religieuse, pour devenir simples prétextes à des réunions gastronomiques ou à des échanges de cadeaux futiles. Le vieux culte païen du « Soleil invaincu » a été transformé une première fois par les chrétiens en célébration de la naissance de l’enfant-dieu. Cette fête se trouve désormais de plus en plus désacralisée et dénaturée par les marchands. Il importe de retrouver le sens d’une véritable Tradition, qui plonge ses racines dans le passé le plus ancien de tous les peuples européens.

Tout naturellement, cette fête d’hommage et de confiance au Soleil, célébrée lors de la nuit la plus longue de l’année, a pris une force particulière dans les pays où l’hiver était le plus rude, le plus froid, le plus noir. La tradition du solstice d’hiver s’est maintenue plus longtemps dans un univers où la mauvaise saison a toujours pris la forme d’une véritable tragédie.

À l’angoisse de la longue disparition du Soleil, par ces mois de tempête et de gel, correspond, bien entendu, une ferveur encore plus grande dans l’espérance du retour de la lumière. Mais en « récupérant » la fête du solstice d’hiver, les « inventeurs » du Noël chrétien ont largement contribué à étendre cette ambiance religieuse et tragique vers les pays du Sud. Aussi le « mythe » de Noël at-il largement dépassé son berceau septentrional originel pour s’étendre à toute l’Europe.

Noël reste ainsi la plus grande fête de l’année, même si elle se trouve de plus en plus privée de son sens véritable.

Quand scintillent les lumières publicitaires du néon et que les familles se réunissent dans des appartements climatisés, que peut-il demeurer du sens profond de cette lutte millénaire qui a opposé les ténèbres de l’hiver et les rayons du Soleil ? Il faut donc aujourd’hui entièrement recréer le sens profond du solstice.

Non pas en s’enfermant dans de soi-disant « rites païens » qu’aucun archéologue n’a jamais pu reconstituer avec certitude, mais en s’inspirant du sens profond de cette nuit unique pour imaginer une nouvelle célébration des sentiments ancestraux.

Chaque foyer, chaque famille doit ainsi découvrir une manière qui lui soit personnelle de célébrer le solstice d’hiver. Il ne s’agit pas de donner ici une sorte de liturgie immuable, mais de proposer quelques « recettes pratiques » à ceux dont l’imagination ne serait pas aussi grande que la ferveur. L’important reste cependant d’innover, c’est-à-dire de respecter la véritable tradition en lui donnant toutes les couleurs de la vie. Il ne faut jamais craindre, en un tel domaine, d’improviser, et de se laisser emporter par une atmosphère tour à tour grave et joyeuse.

Ainsi se retrouvera le vrai sens de cette fête qui est tout autant spontanéité que fidélité. L’essentiel reste de célébrer le solstice d’hiver et de faire de cette nuit la plus longue une nuit unique et sacrée. Déjà, les temps sont venus. L’hiver est là. Bientôt vont commencer les douze nuits qui marquaient pour les anciens Européens le temps merveilleux où, au cœur de chaque foyer, le feu prenait la relève du Soleil – dont la mort n’était qu’un sommeil.

Terre&Peuple 

vendredi 11 décembre 2020

Disparition de Lydia Schénardi

 

Nous apprenons avec tristesse, le rappel a dieu de notre amie Lydia Schénardi.

Le comité Jeanne Varois, présente ses plus sincères condoléances attristées à sa famille et celle du FN.

Lydia Schénardi avait tenté Nice en 2008 et Menton en 2014. Née le 27 juin 1952 à Montreuil en Seine-Saint-Denis, elle était comme son époux proche de Le Pen père.

Lydia Schénardi faisait partie de la "vieille garde" FN azuréenne, devenue peu compatible avec les nouveaux visages apparus avec Marine Le Pen. Elle l’avait pourtant soutenue lorsqu’elle avait pris les rênes du parti à la place du patriarche.

En 2017, devenue une féroce critique de ses anciens alliés, celle qui a dirigé le FN 06 de 2008 à 2014, avait conspué : "Le laxisme dans le choix des cadres et la médiocritude qui s'est installée dans ce parti politique depuis 2011. Les cadres, nommés selon des critères très aléatoires, sont pour la plupart motivés par un arrivisme enragé, faisant fi de bien des valeurs humaines".


Adhérente au FN depuis 1984, elle avait démissionné en 2015. Elle y militait depuis 1977.


Après un début de carrière politique en région parisienne, Lydia Schénardi tente sa chance dans les Alpes-Maritimes. Législatives en 2007, cantonales en 2008, puis régionales en 2010 où elle figure en deuxième position derrière Jean-Marie Le Pen.


En 2011, elle tente de nouveau les cantonales. Puis en 2012, elle arrive deuxième du premier tour des législatives dans la 4e circonscription, derrière le député UMP sortant, Jean-Claude Guibal.

Membre du bureau politique du FN, elle fut aussi députée européenne de 2004 à 2009.

Sur Twitter, Jean-Marie Le Pen a fait part de sa "profonde affliction" à l’annonce de sa mort.

jeudi 10 décembre 2020

Au revoir...

Giscard voulait inverser les flux migratoires  (article du 8/07/2017)


1978: Mise en place d’un mécanisme de retours organisés de 500 000 étrangers

L’historien – de gauche – Patrick Weil mit en évidence en 2014 un fait oublié, à savoir que Valéry Giscard d’Estaing envisagea en 1978 un plan de rémigration de 500.000 immigrés sur cinq ans. Et si ce plan ne fut pas mis à exécution, c’est notamment en raison de l’opposition de Simone Veil et de Raymond Barre.
Election de Valéry Giscard d’Estaing à la Présidence de la République.
La politique de Valéry Giscard d’Estaing en matière d’immigration se caractérise par l’arrêt de toute nouvelle immigration, par un contrôle rigoureux des entrées et des séjours (tout un arsenal de circulaires et décrets sont signés pendant cette période ou modifiés), l’encouragement à des retours volontaires des immigrés dans leur pays d’origine et par un programme d’insertion de ceux qui sont établis en France.
5 juillet 1974
5 juillet 1974 – Sur proposition d’André Postel-Vinay, nommé à la tête du Secrétariat d’Etat aux travailleurs immigrés créé le 7 juin, le gouvernement français décide de suspendre l’immigration des travailleurs et des familles, sauf pour les ressortissants de la Communauté européenne. L’immigration des travailleurs reste suspendue jusqu’en 1977, l’immigration des familles est à nouveau autorisée dès 1975.
9 octobre 1974
Le Conseil des ministres du 9 octobre 1974 précise les orientations du gouvernement en matière d’insertion : l’accent est mis sur les problèmes d’accueil et de logement, d’alphabétisation, de formation professionnelle, de promotion culturelle.
Les conseils des ministres des 21 mai et 6 novembre 1975 réaffirment ces orientations.
10 juillet 1975
La loi du 10 juillet permet aux immigrés d’être élus comme représentants des salariés dans l’entreprise.
1977
Mise en place d’une aide au retour volontaire : une prime de retour de 10 000 francs (le « million Stoléru »).
1978
Mise en place d’un mécanisme de retours organisés et forcés d’une partie de la main d’œuvre étrangère installée jusque-là régulièrement, et parfois depuis longtemps en France. L’objectif affiché est le retour de 500 000 étrangers. Les Etats du Maghreb sont particulièrement visés par ces mesures étalées sur 5 ans, notamment l’Algérie.
10 janvier 1980
Promulgation de la loi 80-9 (dite Loi Bonnet) relative à la prévention de l’immigration clandestine et portant modification de l’ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour en France des étrangers : Elle rend plus strictes les conditions d’entrée sur le territoire ; elle fait de l’entrée ou du séjour irréguliers un motif d’expulsion au même titre que la menace pour l’ordre public ; elle permet donc d’éloigner du territoire les « clandestins » ou ceux dont le titre de séjour n’a pas été renouvelé ; enfin, elle prévoit la reconduite de l’étranger expulsé à la frontière et sa détention dans un établissement pénitentiaire pendant un délai pouvant aller jusqu’à sept jours s’il n’est pas en mesure de quitter immédiatement le territoire.
2 – 11 avril 1980
Le 2, début d’une grève de la faim illimitée à Lyon (Rhône) par un pasteur protestant, un prêtre catholique et un immigré algérien en sursis d’expulsion pour protester contre les expulsions de travailleurs immigrés et particulièrement les jeunes de la seconde génération.
29 avril 1980
Annonce par M. Christian Bonnet, ministre de l’Intérieur, de la suspension pour trois mois des expulsions de jeunes immigrés, sauf en cas de délits graves. Le 30, fin de la grève de la faim.
10 mai 1980
Marche nationale à Paris, à l’appel d’une dizaine d’organisations de soutien aux travailleurs étrangers en France, du PS, du PSU, de la CFDT, de la LCR et de la Ligue des Droits de l’Homme pour protester contre le projet de loi Stoléru concernant le renouvellement des cartes de séjour et de travail, contre le projet d’Ornano codifiant l’accès aux foyers collectifs, et contre les limitations à l’inscription des étudiants étrangers dans les universités françaises.
7 juin 1980
Manifestations à Paris, Strasbourg, Bordeaux, Marseille contre la politique d’immigration du gouvernement, à l’appel de soixante dix associations anti-racistes, religieuses et familiales, de la CGT, la CFDT, la FEN, le PCF et du PSU.
14 – 15 octobre 1980
Le 14, M. Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Travail et de la Participation (Travailleurs manuels et immigrés) affirme, à Metz (Moselle), qu’ »il n’est plus questions d’accueillir un seul étranger en France » ; le 15, condamnation des propos de M. Stoléru par les syndicats CGT et CFDT et par la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI).
30 novembre – 2 décembre 1980 –
Voyage au Sénégal de M. Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat aux Travailleurs manuels et immigrés ; le 1er, entretiens avec MM. Abdou Diouf, Premier ministre sénégalais et Moustapha Niasse, ministre des Affaires étrangères sénégalais ; le 2, signature d’un accord sur la formation en vue du retour des travailleurs sénégalais immigrés en France.
10 mai 1981
Election de François Mitterrand à la Présidence de la République

Qu’en est-il ? A la lecture de ce texte issu d’un site gouvernemental, on voit bien qu’il y a de la marge entre les mots et les actes car l’immigration n’a jamais été arrêtée autrement que sur papier.
Néanmoins, la version officielle confirme donc bien l’existence d’un projet, daté de 1978, de rémigration de 500.000 immigrés essentiellement originaires du Maghreb.
Finalement, confronté à l’opposition de son premier ministre Raymond Barre, de Simone Veil, de la plupart des membres du gouvernement et du Conseil d’État, Valéry Giscard d’Estaing mettra un terme à son projet en janvier 1980. L’année suivante, la gauche arrivera au pouvoir en prenant l’exact contre-pied de la politique précédente : 130 000 étrangers seront régularisés et l’aide au retour sera supprimée.
En conclusion, Simone Veil a contribué d’une part à vider les berceaux français en légalisant l’avortement et d’autre part à empêcher un plan de rémigration, œuvrant tout au contraire à ce que la France accueille plus d’immigrés
Source: média presse info https://t.co/UsUi5dmfDu