LE SOLSTICE D’HIVER PAR JEAN MABIRE
lundi 21 décembre 2020
Célébrons le Solstice d'hiver !
LE SOLSTICE D’HIVER PAR JEAN MABIRE
vendredi 11 décembre 2020
Disparition de Lydia Schénardi
Nous apprenons avec tristesse, le rappel a dieu de notre amie Lydia Schénardi.
Le comité Jeanne Varois, présente ses plus sincères condoléances attristées à sa famille et celle du FN.
Lydia Schénardi avait tenté Nice en 2008 et Menton en 2014. Née le 27 juin 1952 à Montreuil en Seine-Saint-Denis, elle était comme son époux proche de Le Pen père.
Lydia Schénardi faisait partie de la "vieille garde" FN azuréenne, devenue peu compatible avec les nouveaux visages apparus avec Marine Le Pen. Elle l’avait pourtant soutenue lorsqu’elle avait pris les rênes du parti à la place du patriarche.
En 2017, devenue une féroce critique de ses anciens alliés, celle qui a dirigé le FN 06 de 2008 à 2014, avait conspué : "Le laxisme dans le choix des cadres et la médiocritude qui s'est installée dans ce parti politique depuis 2011. Les cadres, nommés selon des critères très aléatoires, sont pour la plupart motivés par un arrivisme enragé, faisant fi de bien des valeurs humaines".
Adhérente au FN depuis 1984, elle avait démissionné en 2015. Elle y militait depuis 1977.
Après un début de carrière politique en région parisienne, Lydia Schénardi tente sa chance dans les Alpes-Maritimes. Législatives en 2007, cantonales en 2008, puis régionales en 2010 où elle figure en deuxième position derrière Jean-Marie Le Pen.
En 2011, elle tente de nouveau les cantonales. Puis en 2012, elle arrive deuxième du premier tour des législatives dans la 4e circonscription, derrière le député UMP sortant, Jean-Claude Guibal.
Membre du bureau politique du FN, elle fut aussi députée européenne de 2004 à 2009.
Sur Twitter, Jean-Marie Le Pen a fait part de sa "profonde affliction" à l’annonce de sa mort.
jeudi 10 décembre 2020
Au revoir...
Giscard voulait inverser les flux migratoires (article du 8/07/2017)
Election de Valéry Giscard d’Estaing à la Présidence de la République.La politique de Valéry Giscard d’Estaing en matière d’immigration se caractérise par l’arrêt de toute nouvelle immigration, par un contrôle rigoureux des entrées et des séjours (tout un arsenal de circulaires et décrets sont signés pendant cette période ou modifiés), l’encouragement à des retours volontaires des immigrés dans leur pays d’origine et par un programme d’insertion de ceux qui sont établis en France.5 juillet 19745 juillet 1974 – Sur proposition d’André Postel-Vinay, nommé à la tête du Secrétariat d’Etat aux travailleurs immigrés créé le 7 juin, le gouvernement français décide de suspendre l’immigration des travailleurs et des familles, sauf pour les ressortissants de la Communauté européenne. L’immigration des travailleurs reste suspendue jusqu’en 1977, l’immigration des familles est à nouveau autorisée dès 1975.9 octobre 1974Le Conseil des ministres du 9 octobre 1974 précise les orientations du gouvernement en matière d’insertion : l’accent est mis sur les problèmes d’accueil et de logement, d’alphabétisation, de formation professionnelle, de promotion culturelle.Les conseils des ministres des 21 mai et 6 novembre 1975 réaffirment ces orientations.10 juillet 1975La loi du 10 juillet permet aux immigrés d’être élus comme représentants des salariés dans l’entreprise.1977Mise en place d’une aide au retour volontaire : une prime de retour de 10 000 francs (le « million Stoléru »).1978Mise en place d’un mécanisme de retours organisés et forcés d’une partie de la main d’œuvre étrangère installée jusque-là régulièrement, et parfois depuis longtemps en France. L’objectif affiché est le retour de 500 000 étrangers. Les Etats du Maghreb sont particulièrement visés par ces mesures étalées sur 5 ans, notamment l’Algérie.10 janvier 1980Promulgation de la loi 80-9 (dite Loi Bonnet) relative à la prévention de l’immigration clandestine et portant modification de l’ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d’entrée et de séjour en France des étrangers : Elle rend plus strictes les conditions d’entrée sur le territoire ; elle fait de l’entrée ou du séjour irréguliers un motif d’expulsion au même titre que la menace pour l’ordre public ; elle permet donc d’éloigner du territoire les « clandestins » ou ceux dont le titre de séjour n’a pas été renouvelé ; enfin, elle prévoit la reconduite de l’étranger expulsé à la frontière et sa détention dans un établissement pénitentiaire pendant un délai pouvant aller jusqu’à sept jours s’il n’est pas en mesure de quitter immédiatement le territoire.2 – 11 avril 1980Le 2, début d’une grève de la faim illimitée à Lyon (Rhône) par un pasteur protestant, un prêtre catholique et un immigré algérien en sursis d’expulsion pour protester contre les expulsions de travailleurs immigrés et particulièrement les jeunes de la seconde génération.29 avril 1980Annonce par M. Christian Bonnet, ministre de l’Intérieur, de la suspension pour trois mois des expulsions de jeunes immigrés, sauf en cas de délits graves. Le 30, fin de la grève de la faim.10 mai 1980Marche nationale à Paris, à l’appel d’une dizaine d’organisations de soutien aux travailleurs étrangers en France, du PS, du PSU, de la CFDT, de la LCR et de la Ligue des Droits de l’Homme pour protester contre le projet de loi Stoléru concernant le renouvellement des cartes de séjour et de travail, contre le projet d’Ornano codifiant l’accès aux foyers collectifs, et contre les limitations à l’inscription des étudiants étrangers dans les universités françaises.7 juin 1980Manifestations à Paris, Strasbourg, Bordeaux, Marseille contre la politique d’immigration du gouvernement, à l’appel de soixante dix associations anti-racistes, religieuses et familiales, de la CGT, la CFDT, la FEN, le PCF et du PSU.14 – 15 octobre 1980Le 14, M. Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Travail et de la Participation (Travailleurs manuels et immigrés) affirme, à Metz (Moselle), qu’ »il n’est plus questions d’accueillir un seul étranger en France » ; le 15, condamnation des propos de M. Stoléru par les syndicats CGT et CFDT et par la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI).30 novembre – 2 décembre 1980 –Voyage au Sénégal de M. Lionel Stoléru, secrétaire d’Etat aux Travailleurs manuels et immigrés ; le 1er, entretiens avec MM. Abdou Diouf, Premier ministre sénégalais et Moustapha Niasse, ministre des Affaires étrangères sénégalais ; le 2, signature d’un accord sur la formation en vue du retour des travailleurs sénégalais immigrés en France.10 mai 1981Election de François Mitterrand à la Présidence de la République