lundi 21 juillet 2014

Troisième Voie face au Conseil d'Etat...

Par Serge Ayoub

Le 9 juillet dernier, les recours en excès de pouvoir pour la dissolution de Troisième Voie, des JNR et d’Envie de Rêver ont été examinés par le Conseil d’État. Pourtant convaincu que la cause était entendue en notre défaveur, tant le Conseil d’État ne s’est pas illustré récemment par son ardeur à défendre les libertés publiques, je me suis néanmoins rendu à l’audience. J’étais en effet curieux d’entendre justifier l’inacceptable et la casuistique du rapporteur public Édouard Crépey. Je rappellerai que dans cette partie d’échecs juridique, le pouvoir est à la fois partie, et juge, puisque le Premier ministre en est officiellement le président. Premier ministre qui fut il y a un an l’instigateur même de ces dissolutions, en tant que ministre de l’intérieur : Valls.

Tout le monde se rappelle en effet de l’affaire Méric. Le 5 juin 2013, une bande de nervis antifas agressent des jeunes patriotes à la sortie d’une vente privée. Malheureusement pour eux leur agression fait long feu, au point que l’un des agresseurs y laisse la vie. La rouerie politique de Valls lui fait alors amalgamer ce fait divers à une violence portée par « l’extrême-droite » et les manifestants anti mariage-gay. Quelques heures après le drame, il nomme, avant même le début de l’enquête, les JNR comme les auteurs de cet « assassinat ». Une condamnation en dehors de toute enquête, instruction et jugement, qui s’effondre dès le lendemain, lorsque les enquêteurs m’entendent et confirment ma version selon laquelle aucun membre des JNR n’est impliqué de près ou de loin dans la rixe. La communication du ministre de l’intérieur Valls est néanmoins lancée : il a promis une dissolution, elle doit avoir lieu. Que de tels procédés politiques n’aient rien à voir avec les principes républicains, mais tout à voir avec ceux des régimes totalitaires ne le gêne absolument pas : quelques jours après la mort de Clément Méric, je reçois la notification de dissolution des JNR, puis de Troisième Voie et enfin d’Envie de Rêver, l’association qui gère le Local. Malgré les sorties à l’emporte-pièce de tout le gouvernement, il est juridiquement impossible de dissoudre quelque association que ce soit au motif qu’un membre réel ou supposé de celle-ci aurait commis un crime ou un délit, ou serait soupçonné de l’avoir fait. La procédure de dissolution accuse donc les JNR, Troisième Voie et Envie de Rêver « d’inciter à la haine et la discrimination en vue de la condition d’immigré (sic) » et d’être une ligue factieuse, ce qui permet de dissoudre par voie autoritaire. On cache la vraie mauvaise raison, derrière la fausse bonne raison. Cette procédure est donc dès son commencement fondée sur un mensonge.

Il faut, pour être une ligue et être dissous comme tel, correspondre à plusieurs critères : revendiquer publiquement son hostilité à la République et à la démocratie, inciter à la haine et à la discrimination, et être une organisation structurée, hiérarchisée et entrainée en vue de la préparation d’un coup d’État.



mercredi 16 juillet 2014

la dictature antiraciste franchit un nouveau cap

Christiane Taubira s’est tue quand une Blanche a été violée et battue collectivement par plusieurs Afro-Maghrébins à Évry le 30 mars 2014, comme l’ensemble de la classe politique. Trois mois et demi après les faits, plus aucun média – pour ceux qui en avaient parlé – n’évoque ce crime.

Un silence qui tranche avec la surmédiatisation des persécutions contre l’ancienne tête de liste du Front national (FN) à Rethel Anne-Sophie Leclère qui, pourtant, n’avait que publié sur un compte Facebook peu fréquenté une image à caractère humoristique mettant en scène un singe et Christiane Taubira.

Cette dernière avait feint de ne pas se préoccuper de l’affaire : se plaçant dans une position victimaire chère à son peuple, elle affirmait ne pas « vouloir en faire un feuilleton ». Elle s’était pourtant servie de ce simple visuel pour créer de toutes pièces une affaire aux rebondissements très étudiés : ovation à l’Assemblée antinationale, tribune dans Libération et, bien entendu, une plainte ordonnée par la ministre de la Justice du gouvernement d’occupation via le mouvement antifrançais Walwari à son propre sujet. La séparation des pouvoirs n’est pas le fort du Parti socialiste et de ses alliés. Un Français ne peut pas porter plainte contre un ministre par les voies ordinaires, mais un ministre le peut, avec l’ensemble des moyens du système, pour écraser un citoyen qui refuse l’invasion de sa terre, la destruction de la famille et la décadence de son pays dans une vendetta menée au nom de l’anti-France.

Cette bataille de l’offensive antiraciste s’est achevée hier à Cayenne. Alors que les prétendus faits avaient été commis en métropole, c’est dans le fief de Christiane Taubira, qui en revendique l’indépendance contre la France, que s’est déroulé le procès d’Anne-Sophie Leclère.

Elle a écopé mardi de neuf mois de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité et 50.000 euros d’amende.

La violence de cette condamnation est extraordinaire, quand on se souvient qu’en janvier, le violeur d’une handicapée à Nice avait écopé de 6 mois de prison et que cinq hommes ont été relaxés après le viol collectif d’une personne déficiente mentale à Chalais.

Source

dimanche 13 juillet 2014

L'immigration pour tous..

Le Conseil d'État a sommé mercredi le gouvernement de délivrer sous 24 heures un visa à un Sénégalais vivant au Maroc pour qu'il puisse se marier samedi à Creil (Oise) avec son conjoint français..

vendredi 4 juillet 2014

Nice: la justice suspend l'arrêté contre les drapeaux étrangers

La justice administrative a "suspendu " l'exécution de l'arrêté pris par le maire (UMP) de Nice Christian Estrosi, interdisant "l'utilisation ostentatoire" de drapeaux étrangers pendant la Coupe du monde de football.

Lors d'une audience jeudi, Ciccolini, avocat de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et de l'Association pour la Démocratie à Nice (ADN) a tenté de démontrer le caractère à la fois "discriminatoire" et "disproportionné" de cet arrêté..