lundi 18 juin 2018

Pendant que la France rapatrie une partie des migrants de l'Aquarius..


Italie : Matteo Salvini veut recenser les Roms avant d'éventuelles expulsions

Matteo Salvini, ministre de l\'Intérieur italien, lors d\'une prise de parole à Turin (Italie), le 15 juin.
Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien, lors d'une prise de parole à Turin (Italie), le 15 juin. (MAURO UJETTO / NURPHOTO / AFP)
Son objectif est d'éventuellement expulser ceux de nationalité étrangère, et, "malheureusement" de garder les Italiens – ce sont ses termes.
Nouvelle polémique en Italie. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, a annoncé le prochain recensement des Roms vivant en Italie, lundi 18 juin. Son objectif est d'éventuellement expulser ceux de nationalité étrangère, et, "malheureusement" de garder les Italiens – ce sont ses termes.
Egalement patron de la Ligue, Matteo Salvini était interrgé sur une télévision régionale de Lombardie, sa région d'origine. Il a expliqué qu'il souhait "voir qui, comment et combien ils sont". Cela permettra, selon lui, d'évaluer la possibilité d'expulser ceux de nationalité étrangère qui se trouveraient en situation irrégulière. Quant aux "Roms italiens, malheureusement, tu dois te les garder à la maison".

Une élue dénonce "une trouvaille au parfum vaguement fasciste"

Ce projet de recensement a déclenché un tollé dans les rangs de l'opposition et une réaction prudente de la communauté Rom. Dans un communiqué, l'Association Nation Rom a répondu que le point sur cette communauté avait déjà été fait l'an dernier par l'Institut national italien de la statistique (Istat). L'organisation a également réclamé une rencontre au plus vite avec le nouveau ministre.
"[Matteo] Salvini continue sa campagne électorale avec des mots toujours plus aberrants", a jugé de son côté une sénatrice du Parti démocrate (PD, centre-gauche), Simona Malpezzi, pour qui ce recensement est "seulement la dernière trouvaille au parfum vaguement fasciste" de la part du nouveau ministre de l'Intérieur. Matteo Salvini a déjà fait la une de l'actualité la semaine dernière en s'opposant à l'entrée dans un port italien de l'Aquarius, navire humanitaire chargé de 630 migrants.
"D'abord les attaques contre les migrants (...) et maintenant celles contre les Roms", a critiqué de son côté le chef de groupe du parti de gauche Libres et Egaux (LeU) à la Chambre des députés, Federico Fornaro. "L'important est de fomenter la haine et de créer un ennemi""Certains parlent de 'choc', pourquoi ? Je pense seulement à ces pauvres enfants à qui on apprend à voler et l'illégalité", a réagi de son côté Matteo Salvini sur Twitter.

jeudi 7 juin 2018

Appel de Carl Lang aux militants du Front National historique




Je souhaite aujourd’hui m’adresser plus particulièrement aux militants élus et sympathisants du Front National historique.

Hier, le 1er juin 2018, Marine Le Pen a liquidé le Front National. Finalement cela s’est fait assez vite.
Héritière du Front National en 2011, elle en a exclu Jean-Marie le Pen, son père, fondateur et président d’honneur en août 2015 et donc annoncé en juin 2018 la mise à mort politique du Front National. Sept années ont suffi pour dilapider l’héritage politique et détruire le mouvement fondé par son père en 1972.

Il est à noter que dans ce discours d’enterrement du Front National elle n’a pas cité une seule fois le nom de Jean-Marie Le Pen. Pas un mot pour celui qui a fondé et présidé durant près de 40 le FN avant de le léguer à sa fille.

À l’infâme trahison politique s’ajoutent l’ignominie personnelle et l’abjection morale.
Mais cette situation nouvelle a au moins le mérite de la clarté. La boucle de l’imposture, du parricide, des reniements et des allégeances honteuses est enfin bouclée.
Marine Le Pen a réalisé ce dont rêvait toute la classe politique et médiatique depuis l’émergence électorale du FN en 1983 : dissoudre le Front National.
 
Même dans leurs rêves les plus fous, les ennemis de la cause nationale ne pouvaient imaginer que le mouvement fondé par Jean-Marie Le Pen en 1972 serait détruit par sa propre fille. C’est leur divine surprise. Et pour la famille nationale, c’est une abomination. Il ne reste plus aujourd’hui du FN de Marine Le Pen qu’une montagne de dettes et les rendez-vous multiples à venir devant le tribunal correctionnel. Après la liquidation politique, la liquidation financière.
 
Lorsque nous avons créé le Parti de la France, j’ai déclaré que je n’avais aucune confiance, ni politique, ni personnelle, ni technique en Marine Le Pen et que je refusais de cautionner sa prise de contrôle de fait du Front National dès 2007.
Les faits ne cessent de nous donner raison et ce, malgré sa promotion médiatique et ses anciens résultats électoraux. Tout ce processus politique qui a conduit à l’élimination du Front National repose sur quelques éléments.

Tout d’abord, la recherche obsessionnelle de la soi-disant dédiabolisation. À croire qu’elle devait penser que les idées du Front national étaient diaboliques. Pourtant, chacun sait que la diabolisation médiatique et politique est une arme psychologique utilisée en particulier par la gauche, autoproclamée morale contre tous ses adversaires. Les dictatures communistes, quant à elles, diabolisaient leurs opposants en les qualifiant d’ennemis du peuple, de contre-révolutionnaires, d’agents du capitalisme ou de la CIA. La gauche française traite ses adversaires de racistes, d’antisémites, d'extrémistes de droite ou d’homophobes, au choix, en fonction de l’actualité.
Croire que l’on peut mener le combat politique de résistance nationale sans subir la diabolisation par les ennemis de la nation est d’une affligeante stupidité. Dans cette naïve démarche de dédiabolisation qui conduit mécaniquement à l’allégeance, Marine Le Pen n’en fera jamais assez. Elle a exclu son père, liquidé le Front national mais elle s’appelle encore Le Pen. Afin d’aller au bout de sa logique de reniements il faut qu’elle change de nom. C’est d’ailleurs ce qu’elle devrait faire, rendre son nom et son parti à son père.

Un autre élément qui permet de comprendre la volonté de tourner le dos au Front national est tout simple, Madame Le Pen ne croit pas aux valeurs et aux principes de la droite nationale, elle fait du souverainisme de gauche et, finalement, pour résumer, elle pense comme Chevènement.
 
Enfin cette démarche correspond aussi à une quête de normalisation médiatique dont le but est de rester toujours médiatiquement compatible.
 
Telle est la triste réalité.

Dans cette situation et quelles que soient les désillusions et l’immense déception bien compréhensibles de nombreux militants de l’ancien Front National, l’heure n’est pas aux atermoiements, à la résignation ou au renoncement, il est à l’engagement.
J’appelle les militants, les élus et les sympathisants de la droite nationale de conviction qui ne se reconnaissent pas dans le parti de madame Le Pen à rejoindre le Parti de la France.

Ensemble nous avons défendu durant de longues années au sein du Front national historique de Jean-Marie Le Pen, les valeurs et des principes de notre droite nationale populaire et sociale.
Ensemble, nous allons continuer à le faire au sein du Parti de la France.
Et toujours au service de la cause, du peuple et de la nation.

Nous savons que renoncer ce serait disparaître.
Rejoignez-nous.

Continuons le combat de résistance de la droite nationale.

Réfléchir et Agir, Vite !

https://youtu.be/aoTyTXu6Bvw

Sortie prochaine du nouveau numéro de Réfléchir & Agir


33965324_10156519479294216_347153943018602496_n.jpg