Une rentrée en grande pompe. Pour sa rentrée politique ce samedi à Levens, Eric Ciotti a annoncé ce samedi le lancement d'un nouveau mouvement politique appelé l'Union des droites pour la République (UDR). UDR, une abrévation qui est déjà apparu sur l'échiquier politique en 1967 avec le mouvement l’Union des démocrates pour la République qui soutenait le général de Gaulle à l'époque. Dans son discours d'environ une heure, il a souligné qu'avec l'Union des droites pour la République, il s'agit à ses yeux de la «renaissance de l'UDR», ce «vaste mouvement populaire... voulu par le général de Gaulle face au péril de mai 68». 

Après avoir dynamité sa famille politique en juin lors de son rapprochement avec le RN, le député a été la cible de trois tentatives d'exclusions du parti de la part des dirigeants des Républicains. Un parti qui selon lui est «aujourd'hui dépassé, discrédité par ses défaites, ses contradictions, son manque de courage», il a proposé «de refonder (sa) famille politique», expliquant que «l'Union des droites pour la République sera ce grand parti de droite». «Les Républicains se transforment. L'esprit des Républicains, en tout cas celui que j'ai porté, n'est pas mort. Il se transforme, il se reconstruit, il se réinvente. C'est une forme de renaissance aujourd'hui», a-t-il insisté ensuite dans un point presse.

Malgré le lancement de ce nouveau mouvement politique, Eric Ciotti n'est pas décidé à démissionner de son poste de président des Républicains. Une audience est d'ailleurs prévue le 14 octobre pour savoir si le député peut garder la tête du parti : «Je ne démissionne pas des Républicains, nous créons une nouvelle formation politique», a-t-il expliqué.

Au cours de son discours, Eric Ciotti a proposé des «mesures inédites et fortes» : «La démocratie directe avec des référendums réguliers comme en Suisse», «la fin du droit du sol et la préférence nationale pour sortir de l’immigration de masse», l'interdiction du «voile pour les mineures dans l’espace public», la «fin de la loi SRU», qui oblige les communes à disposer d'un quota de logements sociaux, qualifiant son projet de «renaissance française».