vendredi 21 avril 2017

1er tour des présidentielles, nous choisissons de ne pas choisir… Par Yvan Benedetti

Nous arrivons – enfin !!! – au terme de cette trop longue campagne présidentielle durant laquelle nous avons eu droit tout de même à quatre élections de primaires qui n’ont finalement pas servi à grand-chose puisque leurs résultats ont été remis en cause autant par les perdants que par les circonstances judiciaires.

Avant d’aborder le vote de dimanche à proprement parler, il convient de rappeler toutes les réserves que nous avons pour cette forme élective qui est la cause du plus grand des désordres et des plus grandes gabegies financières. La survie du système est à ce prix, l’élection étant la tare mais aussi la sauvegarde du régime. Tout au long de cette campagne nous n’avons eu de cesse de conseiller d’adopter le recul nécessaire afin de ne pas se laisser happer par le tourbillon médiatique. Ces campagnes électorales sont des moments de sidération collective qui permettent au système de maintenir le peuple sous influence via une opinion publique que l’on manipule à coup de sondages quotidiens et d’affrontements politiciens qui obligent les candidats formatés par des agences de communication à la surenchère. La formule est connue, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Pour notre part nous n’avons jamais cru aux balivernes démocratiques, d’autant moins que nous savons que ce ne sont pas les élus qui décident mais leurs financiers et qu’ils sont soumis à des forces plus ou moins occultes bien supérieures qui siègent dans les loges, les commissions internationales, les conseils d’administration, les banques ou la Synagogue… Nous savons que le problème n’est pas dans la personnalité et les qualités du personnel politique mais dans le Système lui-même qui n’est pas réformable. À chaque élection les cornichons changent mais le bocal reste. Les élections passent, les votes s’entassent et les problèmes persistent et s’enveniment. Nous sommes pour le principe d’Autorité qui s’oppose à l’élection. D’autant plus que démocratie et immigration de masse forment un mélange instable et très détonnant. La loi du nombre exige de se regrouper et de se compter pour peser et encourage donc le communautarisme source de tensions et d’affrontements. À l’horizon s’amoncellent les nuages sombres percés d’éclairs qui sont annonciateurs de gros orages. Face à cela ces élections semblent bien dérisoires. Mais elles sont là et il convient de fixer nos positions.

Nous ne blâmerons jamais ceux qui ont des besoins urnatoires. Les élections ont souvent tendance à rendre fous ceux qui les pratiquent un peu trop assidument. Certains du mouvement national vont voter Fillon. Nous ne parlerons pas de son élégance vestimentaire ; ni de sa posture de Monsieur propre de la droite parlementaire, alors qu’après quarante ans de carrière, il en a adopté tous les usages et toutes les tares ; mais il est celui qui fut le bon petit soldat de la politique oligarchique de Sarkozy. Tout comme MM. Goasguen ou Estrosi, il est de ceux qui sont les plus soumis au sionisme. Refusant de remettre en question le carcan européiste, il est le parfait représentant de cette hyperclasse mondialisée tendance grande bourgeoisie qui fait de la politique pour défendre ses intérêts et s’en va à confesse pour se faire pardonner, là où Macron est l’autre parfait représentant de cette même hyperclasse, tendance bobo qui fait aussi de la politique pour défendre ses intérêts de classe mais en croyant à un monde sans frontière, sans race, sans sexe et sans religion – si ce n’est la religion Shoatique bien sûr. Voter Fillon, nous ne pouvons comprendre !

La grande majorité du camp national qui vote, le fera pour Marine Le Pen. Ils le font non pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle représente ou pour ce qu’ils pensent qu’elle incarne, cette image déformée et diabolisée que lui renvoient les médiats. Derrière la Le Pen, il y a un formidable courant populaire formé par tous ces Français qui souffrent, qui refusent la loi de l’étranger et qui veulent redevenir maitres chez eux et rétablir la France. Il ne faut pas désespérer le Français de souche. Voter Le Pen, nous pouvons le comprendre !

Mais à l’heure où un homme de quatre-vingt un ans est obligé de fuir son pays pour éviter la prison ou un autre, père de neuf enfants, est contraint à l’exil pour délit de pensée, à l’heure où d’autres encore sont condamnés à de la prison ferme et à des dizaine de milliers d’euros d’amendes pour pensées non-conformes, comme votre serviteur, la Le Pen refuse encore et toujours la suppression de la loi Gayssot et défend le maintien des lois liberticides. À l’heure où notre peuple est menacé de génocide ethnique et de disparition sous l’effet conjugué de l’invasion migratoire et de l’avortement de masse, elle refuse de défendre une politique d’inversion migratoire et d’abolir la loi Veil. D’une façon générale, Marine Le Pen avec sa dédiabolisation persiste dans sa politique de soumission et de dépendance de la France à la tyrannie du judaïsme politique et laisse le secrétaire général de son mouvement se prosterner à Yad Vashem. L’axiome électoral dicte qu’au 1er tour on choisit et qu’au 2nd on élimine. Et bien au 2nd tour nous verrons et prendrons une décision au regard de la situation politique issue des résultats de dimanche soir. Mais au 1er tour nous choisissons de ne pas choisir… Ou plutôt nous choisissons de ne pas cautionner par notre nom, celle qui considère que les nationalistes n’ont pas leur place dans un front national et qui a ouvert en grand les portes du mouvement à la coterie homosexuelle et gaullienne. Nous ne serons jamais les harkis du mouvement national, nous qui sommes à l’avant-garde du réveil des identités et des nations.

Yvan Benedetti