mardi 29 octobre 2013

Les Français réprouvent très majoritairement le droit du sol

 

Les Français réprouvent très majoritairement le droit du sol
 
 
Le dernier sondage effectué par l’institut Bva et publié par le journal « Le Parisien » le samedi 26 octobre nous indique les mues psychologiques que connaissent les Français quant au fait immigration.

Il semble au vu des résultats obtenus que le temps de l’apologie du fait migratoire soit désormais obsolète. Bien évidemment, si l’électorat de droite est bien plus chatouilleux sur le sujet que celui de gauche, il n’en reste pas moins que ce dernier a considérablement évolué durant les trente dernières années. L’époque de l’apologie benoite de l’immigration au sein de l’électorat de gauche qui avait cours lorsqu’au milieu des années 80 sos racisme distillait sa néfaste propagande n’est plus.

L’électeur de gauche, face aux faits, a maintenant commencé à infléchir sa trajectoire pour converger progressivement vers les prises de position du Front National. Il faut bien avouer qu’il est bien bien difficile pour un électeur de gauche viscéralement républicain et laïc d’accepter qu’aujourd’hui, au nom du droit à la différence, mosquées soient construites avec de l’argent républicain sur une terre qui, de plus, n’a aucune tradition musulmane. Quelque part aussi, l’électeur de gauche qui met toujours en exergue la notion de tolérance, se rend aujourd’hui bien compte que cette dernière n’est pas toujours solution à tout et que dans bien des cas, c’est la menace voire la sanction qui s’avère efficace.

Ils sont donc 72%, le cap de 7 sur 10 est donc franchi, les Français qui veulent maintenant une réforme du droit du sol. Et il faut bien reconnaitre que le lieu où l’on nait, n’est pas toujours représentatif de ce que nous sommes. Sans un choix volontaire, à la fois intellectuel et affectif, la naissance « quelque part », ne signifie absolument rien. Et à mon avis il est ridicule de préférer pour un enfant le droit du sol à la nationalité des parents : ce n’est pas parce qu’on est né dans un hôpital ou une clinique localisés sur le territoire français de parents étrangers que l’on a vocation à être naturellement français. Bien au contraire, la nationalité des parents devrait primer et par voie de conséquence être naturellement transmise aux enfants.


Quant au fait que Jean François Copé ait proposé de déposer un projet de loi sur le sujet, ils sont 76% les Français à y voir une manoeuvre politicienne…
Voxnr