mercredi 20 août 2025

SAUVONS RIVAROL, le dernier hebdomadaire de la droite nationale !

 Dernier numéro Rivarol

n°3672 du 30/7/2025 au 2/9/2025 (Papier)

Editorial

La France compte plus de décès que de naissances !

CELA DEVAIT finir par arriver et c’est arrivé. La chute démographique a franchi cette année un point de bascule en France. En mai 2025, pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès enregistrés sur douze mois consécutifs a excédé celui des naissances. Selon les données compilées par l’économiste François Geerolf, de l’Observatoire français des conjonctures économiques, à partir des données de l’Insee, la France comptabilisait en mai 2025 651 200 décès contre 650 400 naissances sur un an (entre mai 2024 et [...] Lire la suite >

Billet hebdomadaire

Le sionisme face aux nations ou face à l’homme de la rue ?

Il faut le dire, l’annonce d’Emmanuel Macron d’une prochaine reconnaissance par l’Etat français de l’existence d’un Etat palestinien, sans condition précise (en septembre prochain) a provoqué des réactions hyperboliques principalement dans le camp sioniste si puissant dans notre pays.
Une décision élyséenne qui, apparemment, ne peut en effet être prise à la légère par l’entité sioniste internationale puisque la France fait partie des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU (avec les Etats-Unis, la [...] Lire la suite >



Ethnopolitique

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On nous parle sans cesse de « vivre ensemble ». Ce slogan, cette formule anesthésiante, c’est le cataplasme que le Système applique sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière cette expression, il n’y a pas de fraternité réelle, pas d’amour véritable. Il y a la gestion froide et administrative d’un enchevêtrement de communautés qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas, et qui, trop souvent, se méfient les unes des autres. C’est l’anti-bien commun.

Le vrai bien commun, celui qui élève et soude, ne naît pas d’un slogan publicitaire financé par Bruxelles ou par un ministère de la « Cohésion sociale ». Le bien commun naît du sol, des pierres, des croix plantées à la croisée des chemins. Il naît de la mémoire d’un peuple, de ses morts, de ses prières, de son sang versé pour que la maison tienne debout.

 

Redonner le goût de vivre à notre jeunesse

Regardez notre jeunesse : on lui vole ses racines, on lui détruit ses repères, on lui inculque la honte de son identité. On lui promet un avenir de « transition permanente » et de « crises inéluctables », du climat à l’économie, en passant par la peur fabriquée de sa propre disparition. Alors elle se replie, elle se drogue, elle s’abrutit, elle fuit dans les écrans. Elle ne croit plus en rien.

Le bien commun, c’est le contraire : c’est donner envie de vivre. C’est donner envie d’aimer, de fonder une famille, de transmettre un nom, une terre, un héritage. C’est rappeler à un jeune Breton que sa patrie, ce ne sont pas seulement des frontières sur une carte, mais un enchevêtrement d’églises romanes, de chapelles, de calvaires, de ports, de villages et de campagnes qui portent encore l’empreinte des siens.

 

Foi, civilisation et fraternité réelle

On ne bâtira rien de solide sans renouer avec notre foi, qu’elle soit pleinement catholique ou inscrite dans une spiritualité héritée de nos pères. Sans la transcendance, sans le regard tourné vers plus grand que nous, le matérialisme vide nos âmes et laisse la place aux marchands de rêves artificiels et aux politiciens cyniques.

Le bien commun, c’est retrouver confiance en nous, en notre civilisation, et arrêter de courber l’échine devant ceux qui nous méprisent. C’est se serrer les coudes avec nos voisins, nos amis, notre famille, et préférer la compagnie de ceux qui partagent notre histoire, nos coutumes, notre langue, plutôt que de s’extasier devant l’effacement de tout ce qui nous définit.

 

Conquérir, protéger, transmettre

Le bien commun ne se quémande pas, il se conquiert. Il exige du courage, de la volonté et, parfois, du sacrifice. Cela veut dire protéger nos terres, nos métiers, nos traditions, notre sécurité. Cela veut dire refuser la dilution de notre peuple dans un grand magma mondialisé où plus rien n’a de sens. Cela veut dire transmettre à nos enfants non pas un pays épuisé, fracturé, honteux de lui-même, mais une patrie fière, sûre de sa place dans l’Histoire et prête à y rester.

La Bretagne, comme toute l’Europe, ne retrouvera pas le sourire avec les slogans creux des communicants du régime. Elle le retrouvera le jour où ses clochers sonneront pour annoncer non pas la reddition, mais la renaissance.

Le bien commun, ce n’est pas « vivre ensemble » avec n’importe qui, dans n’importe quelles conditions. C’est vivre debout, ensemble, enracinés dans notre terre et dans notre foi, unis par le sang, la culture et l’espérance.

Julien Dir

Crédit photo :
Source : Breizh-info.com - 16/08/2025